Démarrage des travaux de mise en œuvre de la stratégie de substitution des importations dans son volet alimentaire

 

Libreville, le 04 mai 2021 – Un mois après avoir lancé les activités de la Task Force Promotion des investissements privés sur la finalisation du code des Investissements, Madame Carmen NDAOT, Ministre de la Promotion des Investissements a procédé en présence du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Monsieur Biendi MAGANGA MOUSSAVOU au démarrage des travaux de mise en œuvre de la stratégie de substitution des importations dans son volet alimentaire.

A cette occasion, autour des représentants des administrations publiques et des opérateurs économiques concernés, Monsieur Ghislain MOANDZA MBOMA, Directeur Général de l’ANPI-Gabon, et Chef de Projet de la Task-Force Promotion des investissements privés en charge de l’exécution de ce dossier prioritaire, a présenté l’état des lieux des secteurs visés par la stratégie de substitution des importations, des objectifs poursuivis par chacune des filières concernées, notamment les filières viticole, porcine et bovine au Gabon, du cadre juridique en vigueur ainsi que des perspectives d’attractivité des investissements.

Prévus pour une durée d’un mois, les travaux de la présente session se dérouleront dans le cadre des cellules spécialisées du HCI dans l’optique de consolider le partenariat entre l’Etat et le secteur privé national indispensable à l’opérationnalisation de ladite stratégie.

A l’issue desdits travaux, il est attendu une feuille de route sur les modalités de réalisation des projets identifiés dans les filières concernées en tenant compte des capacités nationales de réinvestissements. 

Notons que la Stratégie de Substitution des Importations est un modèle de développement économique qui consiste à réduire la part d’importations afin de développer le potentiel industriel d’un pays. Dans le cadre de la bataille 4 du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), le Gabon s’est engagé à réduire de 35% en 2023 et 50% à l’horizon 2025 les importations des produits alimentaires afin de renforcer la souveraineté alimentaire et développer les filières exportatrices.